Histoire de la Commune

LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES

Devant le calvaire de Tremont, en 1893, on a mis à jour une nécropole mérovingienne. Elle a été fouillée par B Lelaurain, archéologue reconnu, qui n’a laissé  aucun compte rendu de ses travaux.
Les inhumations étaient en pleine terre. Elles ont livrées des armes dont une hache francisque, une pointe de lance, des plaques boucles dont une trapézoïdale, des fibules, des colliers, des bracelets et des vases en céramique.

Lors du chantier d’enfouissement de la ligne RTE Noyales Setier, en 2023, des sépultures merovingiennes ont été découvertes, à peu près au même endroit. Une soixantaine de tombes ont été mise à jour. Des fouilles ont été organisées par l’INRAP. Nous attendons avec impatience les résultats, faisant apparaitre l’histoire de notre village datant à cette époque merovingienne des années 480 à 750.

D’après les archives, trop peu nombreuses, il aurait existé une voie antique qui aurait traversé le village. Or sur le chantier des fouilles, un encaissement a été repéré laissant supposer cette voie antique.

ORIGINES DE NOYALES

En 1156, Noyales s’appelait Le nom du village apparaît pour la première fois en 1147, sous la dénomination de Noialle puis Noiella, Villa que dicitur Nigella, Territorium de Noele en 1156 dans un cartulaire de l’abbaye Saint-Martin de Laon.
Le nom variera ensuite en fonction des différents transcripteurs Noelai, Noala, Noella, Noiasle, Noiaille, Noyalle, Noialles, Noialle, Noyalles avec 2 L sur la carte de Cassini vers 1750 ainsi que sur la carte de l’état-major de 1822-1860.

Au cours de la période suivante l’orthographe s’est fixée sur la forme actuelle de Noyales.
L’origine vient peut-être du latin novale, « terre nouvellement défrichée », traité comme Novialla, ou formé sur le latin Novalis : « terre en jachère ».
Autrefois le village appartenait à l’abbaye de Corbie, le Marquis de Raveneau en fut le dernier Seigneur.
Le village possédait alors un château

Plusieurs familles se sont succédé à la tête de la seigneurie de Noyales :
Les Noyales, les Mailly, les Brusles, les Gondreville, les Donsures, les Duval-Desfontaines de 1726 à 775, les Raveneau de 1775 à 1919.
François Duval, garde-sel à Vadencourt, achète vers 1726 la seigneurie de Noyales consistant en un important château féodal. On parle de sept ou onze tours. Louis-François Duval-Desfontaines 1703-1773) épouse la fille du seigneur de Dontigny, Louise-Adrienne Mortier.

Leur fille Renée-Louise Duval-Desfontaines, née en 1751, épouse en 1775 Alexandre-Hilaire de Raveneau 1748-1812, fils de Gabriel-Hilaire de Raveneau, mayeur de Landrecies, et de Madeleine de Castres. De ce mariage est issue Françoise Hilarisse (1785-1868) qui épousa en 1808 son cousin germain Charles-Gabriel de Raveneau (1768-1841). Ils eurent deux filles et un garçon Charles-Alexandre-Amaury de Raveneau (18211902), marié à Armandine Hennet de Bernoville.
Il fit raser l’antique demeure et construire un nouveau château vers 1840-1850. Son fils Jules Denis-Fernand de Raveneau (1860-1930), marié à Marie-Clémence Blanc de Manville, lui succéda.
Il dut quitter son château en mars 1917.
Il eut une fille de son mariage, Yvette de Raveneau (1893-1963), mariée en 1923 au comte de Saint Pern.

DESCRIPTION DU CHATEAU

L’ancien château était composé de nombreuses tours, entourées d’eau, qu’on relia entre elles, au début du XIX’ siècle par plusieurs bâtiments.
Vers 1840-1850, Alexandre de Raveneau, au lieu de transformer l’ancien château, décide de le raser et de construire à sa place une nouvelle demeure.
Un bras de l’Oise fut détourné et l’on dut construire sur pilotis.

Bâti en pierre de taille du pays sur un haut sous-sol, étant donné la nature humide du terrain (les escaliers menant aux perrons avaient une quinzaine de marches), il se composait d’un logis à deux niveaux de sept travées, à la toiture en croupes avec noues, et cantonné par deux petits pavillons bas à un seul niveau aux toits plats avec balustrades.
Le pavillon de droite sur l’arrivée était prolongé par un jardin d’hiver.
Chaque niveau était séparé par un double cordon de pierre.
La travée centrale sur les deux façades était surmontée d’un fronton triangulaire sculpté.
La fenêtre de l’étage était accompagnée d’un balcon et surmontée d’une horloge.
On accédait au château par une allée, terminée par une grille précédée par deux grandes sculptures de griffons.

Le château a été incendié le 5 décembre 1918
Un marchand de biens a racheté les ruines calcinées en février 1919, le château a était alors entièrement détruit. Seules les écuries et les remises de chaque côté de la cour ont subsistés à ce jour.

EGLISE SAINT GENEVIEVE

HISTORIQUE DE L’EGLISE SAINTE GENEVIEVE

L’église de Noyales est assez ancienne, la nef et le clocher construits en grès remonteraient sans doute fin 1100, XII siècle. Aujourd’hui seuls la façade et le clocher sont conservés dans leurs états originaux.
Pour le chœur, beaucoup plus élégant, il s’agit d’une reconstruction dans les années 1500, XVIe siècle, en style gothique flamboyant.
Les remplages des baies ont été supprimés pendant la période des guerres de religion. Huit guerres de religion ont eu lieu entre 1562 et  1598.
La nef a été reconstruite en pierre blanche au cours des années 1500, XVIe siècle. Les voûtes du chœur sont tombées au cours des conflits Valois/Habsbourg entre 1519 et 1559 et elles ont été remplacées par une voûte brisée lambrissée vraisemblablement en 1655.
Une restauration a eu lieu en 1701 mais impossible de savoir en quoi elle consistait.
En mai 2019, le Conseil Municipal de Noyales a décidé de rénover la toiture de clocher et des abats son. S’en est suivi une restauration complète à l’intérieur du bâtiment.
Restructuration de certains murs, peintures modernes, lambris ont étés posés. S’en est suivi la mise en conformité électrique et la restauration du chauffage.
Les vitraux ont étés mis en valeur avec un éclairage par Leds dès la tombée de la luminosité.

ENSEMBLE DE 3 VITRAUX
REPRESENTANTS LES SCENES DE LA VIE DE SAINTE GENEVIEVE

Les 3 verrières situées autour du chœur sont entourées de motifs décoratifs de même tonalité. Les scènes, réalisées en verre antique, intègrent de nombreux cabochons et morceaux de verre en fort relief, retaillés pour faire jouer la lumière.
La scène du vitrail central (baies 0) représente Sainte Geneviève, de profil, devant le roi Childéric Ier assis sur son trône, demandant la grâce de plusieurs hommes qui se trouvent derrière elle, les poignets attachés par des cordes ou des chaînes.
Inscriptions de la verrière : Sainte Geneviève demande à Childéric 1er la grâce des prisonniers. Ce vitrail est dû aux généreux dévouements de Line Dariel, Irène Fabrice Freddy Beaufort, Jean Maroselli, Marcel Codry et des paroissiens de Noyales le 8 juillet 1951.
La scène sur le vitrail situé à droite (baie 1) représente Sainte Geneviève, de face, les mains levées ; au premier plan plusieurs personnes, hommes, femmes et enfants symbolisant le peuple de Paris, accompagnées d’un chien, prient debout ou à genoux. Inscription de la verrière : En 451 Sainte Geneviève affirme aux Parisiens  que s’ils font pénitence  Attila et ses huns n’assiégeront pas la capitale.
La scène sur le vitrail situé à gauche (baie 2) représente Sainte Geneviève, debout, qui distribue du pain à des Parisiens, hommes et enfants qui tendent les mains vers elle, tandis qu’au premier plan est allongée une femme, morte de faim. A l’arrière de la scène est représenté le bateau qui a servi à transporter les vivres Inscription de la verrière : Entre 486 et 496 au cours du siège de paris par Clovis, Sainte Geneviève parvient à ravitailler la cite.
L’ensemble homogène de vitraux créés par l’atelier du peintre-verrier parisien Carl Mauméjean de 1948 à 1949 pour les verrières des baies 1 et 2. Ces deux verrières ont été bénites en même temps que les verrières de la nef en juillet 1949.
D’une correspondance entre le peintre-verrier et l’atelier, il ressort que, dès l’origine, 4 verrières avaient été prévues dans le chœur, pour lesquelles il aurait fallu déboucher 2 baies obturées. Ce travail ne fut fait que pour la baie d’axe, commandée en 1951, et vraisemblablement posée en 1952

STATUE DE LA VIERGE A L’ENFANT

L’œuvre est en calcaire monolithe et a gardé localement des traces de polychromie. Le revers de la statue présente un aspect légèrement creux, un étrier métallique a été scellé afin de fixer la statue à l’arrière.
La Vierge tient de sa main droite une fleur, l’Enfant Jésus tient de sa main droite un petit oiseau qui lui pince la main gauche
La statue, reprenant l’iconographie de la Vierge de tendresse, date probablement du 14e siècle, comme en témoigne son léger déhanchement et le traitement des plis. Elle s’inscrit dans le courant des créations réalisées alors à Paris et en Ile-de-France.
Des traces de polychromie, peut-être originelle, sont partiellement visibles en certains endroits des plis des vêtements de la Vierge.
Les têtes de la Vierge et de l’Enfant Jésus sont des restaurations du 19e siècle, à une date inconnue, sans que l’on sache si, il s’agit de créations ou du remplacement d’éléments endommagés.
En 1926-27, elle est mise à l’extérieur de l’église. Elle y est replacée en 1967-68.
La statue a longtemps été déposée dans l’église paroissiale de Macquigny, où est désormais conservée une copie moderne de l’œuvre. La statue, en particulier le bras droit, a été restauré dans l’Essonne à une date inconnue.
Le 24 septembre 1980, la statue a été inscrite au titre objet

COLONNE, BASE ET CHAPITEAU SERVANT D’AUTEL

L’autel est composé d’une base de colonne de forme carrée, d’un tambour circulaire puis d’un chapiteau à décor de feuillage qui supporte la table d’autel rectangulaire. La colonne est en pierre calcaire de couleur beige monolithe, la base et le chapiteau comportent un décor en relief dans la masse. La table d’autel moderne est en pierre calcaire blanche.
La base carrée est ornée de crochets à ses angles, le chapiteau comporte une série de trèfles.
De la colonne originelle ne subsistent que trois éléments remployés. Il manque la moitié arrière de la base qui a été coupée afin de permettre l’installation de l’autel à cheval sur les deux marches formant l’entrée du sanctuaire.
Cet autel est formé du réemploi d’éléments d’une colonne de l’église abbatiale de Bohéries, sur la commune voisine de Vadencourt. Leurs caractéristiques stylistiques et formelles permettent de les dater du 12e siècle.
Ces éléments ont été eux-mêmes trouvés sur le site du château de Noyales, où ils avaient été probablement amenés à la suite de la destruction de l’abbaye suivant la période révolutionnaire.
Donnés en 1990, ils ont été adaptés à la nouvelle fonction qui leur a été dévolue. La table d’autel moderne aurait été fabriquée sur place.

LA RUE JEAN FOURRIER

Les anciens bâtiments du poste source

LA RUE DE LONGCHAMPS

LE CROISEMENT RUE JEAN FOURRIER ET EN FACE DE LA PLACE

LA GARE

La création de la société anonyme dite Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise intervient le 18 janvier 1869.
Elle a pour objet la reprise de la concession d’un « chemin de fer d’intérêt local de Saint-Quentin à Guise par la vallée de l’Oise », afin d’en assurer la construction et l’exploitation.
Après de longues tractations et la période de la guerre de 1870, la ligne est ouverte dans sa totalité en août 1875.

Après de longues tractations et la période de la guerre de 1870, la ligne est ouverte dans sa totalité en août 1875.
Afin de développer un réseau secondaire dans le département, la société crée en 1905 une filiale la compagnie des chemins de fer départementaux de l’Aisne.

Durant la Première Guerre mondiale, les infrastructures sont totalement détruites. Cela va remettre en question l’existence de la société. Elle va alors fusionner avec sa filiale dont le réseau a moins souffert du conflit.
En 1920 la plupart des gares détruites sont reconstruites en briques à un étage sur un modèle différent de celui antérieur qui était à structure en bois à un seul niveau.
Noyales a été traversé par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise qui passait à l’est du village près du canal de la Sambre à l’Oise.
La gare, construite en limite de la commune de Proix, mais sur le territoire de Noyales de l’autre côté du canal de la Sambre à l’Oise, était commune à Noyales et Proix et portait la mention Noyales-Proix comme on peut le constater sur les cartes postales ci-dessous.

Chaque jour, cinq trains s’arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l’amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1966.
Les rails, les traverses et le ballast ont été vendus.
Aujourd’hui, l’ancienne gare est devenue une habitation.

EURO VELO 3

DE TRONDHEIM A SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE

Le tronçon « rails » d’Origny-Sainte-Benoîte à Guise fermé en 1966 a été déféré et l’ancienne plateforme s’est ensuite transformée en partie en chemins.
Une voie verte de 6 kilomètres faisant partie de la vélo route « Euro Vélo 3» a été aménagée en 2018 sur le tracé de l’ancienne voie ferrée d’Origny-Sainte-Benoîte à Macquigny.
Du croisement avec la route départementale 69, au départ de l’ancienne gare de Noyales, limitrophe sur les territoires de Noyales et Proix, près du pont sur l’Oise et jusqu’à Guise le tracé de l’ancienne ligne est indiqué sur 6 kilomètres comme parcours de ce véloroute. Cet itinéraire est maintenant aménagé, convenant aux randonneurs cyclistes itinérants.

Après de longues tractations et la période de la guerre de 1870, la ligne est ouverte dans sa totalité en août 1875.
Afin de développer un réseau secondaire dans le département, la société crée en 1905 une filiale la compagnie des chemins de fer départementaux de l’Aisne.

Durant la Première Guerre mondiale, les infrastructures sont totalement détruites. Cela va remettre en question l’existence de la société. Elle va alors fusionner avec sa filiale dont le réseau a moins souffert du conflit.
En 1920 la plupart des gares détruites sont reconstruites en briques à un étage sur un modèle différent de celui antérieur qui était à structure en bois à un seul niveau.
Noyales a été traversé par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise qui passait à l’est du village près du canal de la Sambre à l’Oise.
La gare, construite en limite de la commune de Proix, mais sur le territoire de Noyales de l’autre côté du canal de la Sambre à l’Oise, était commune à Noyales et Proix et portait la mention Noyales-Proix comme on peut le constater sur les cartes postales ci-dessous.

Chaque jour, cinq trains s’arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l’amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1966.
Les rails, les traverses et le ballast ont été vendus.
Aujourd’hui, l’ancienne gare est devenue une habitation.

LE CANAL DE LA SAMBRE A L’OISE

D’une longueur de 71,056 kilomètres, il comporte 38 écluses (3 sur le versant Sambre et 35 sur le versant Oise).
Il relie les communes de Landrecies (Nord) et de Tergnier (Aisne).
Jusqu’à Oisy, le canal suit de près le cours de la Sambre. Le bief de partage est alimenté par un réservoir situé à Boué sur l’ancienne Sambre.

Le canal retrouve la vallée de l’Oise à Vadencourt, 19 écluses plus bas et poursuit son cours en longeant la rivière pour rejoindre à Fargniers le canal latéral à l’Oise et le canal de Saint-Quentin.

La construction du canal de la Sambre à l’Oise fut décidée au début du XIXe siècle dans le but d’alimenter Paris en charbon belge extrait dans le bassin minier de Charleroi, la production des mines du Valenciennois ne suffisant plus.

Le canal de jonction de la Sambre à l’Oise a pris réellement naissance le 30 avril 1833 grâce à la loi nmr 101 article 232 promulguée par le roi Louis-Philippe Ier.

Les travaux débutèrent en 1834 et le canal fut ouvert en 1839.

Bien que la majorité des péniches à gabarit Freycinet adaptées pour le canal transporte en ce temps-là du bois et du charbon, leurs chargements ont ensuite évolué vers des matières comme le blé, le ciment… Les flux déclinants petit à petit pour laisser la place à une navigation plutôt touristique.

La navigation sur le canal de la Sambre à l’Oise a été interrompue en mars 2006, à la suite du risque de rupture du pont canal de Vadencourt et du mauvais état de celui de Macquigny.
Cette coupure a entraîné une baisse importante de l’activité de tourisme fluvial pour les régions traversées. Un rapport d’expertise analyse la situation du canal et les conditions de sa réouverture. Il suggère que la région Nord Pas de Calais et le Conseil général de l’Aisne qui sont les deux collectivités locales les plus impliquées participent financièrement à la reconstruction des ponts canaux de Vadencourt et de Macquigny et qu’elles soient porteuses à titre expérimental d’une perspective de décentralisation de cette voie.
Les travaux ont débutés en fin 2019 pour une somme de 23,5 millions d’euros. Les ponts canaux ont étés reconstruit, les écluses remises en état et le chenal a été désenvasé sur une profondeur d’environ 1m60.
Alors, quand à la mi-juillet 2021, le canal fut rouvert ce fut un soulagement pour la cinquantaine de communes concernées.

NOTRE DAME DE LA SALETTE

Le 19 septembre 1846, une Belle Dame est apparue a deux enfants, Maximin Giraud 11 ans et Mélanie Calvat, 14 ans. Ces enfants gardaient un troupeau de bétail sur un alpage d’Isère, au lieu-dit «  La Salette ».

D’après le récit, la Belle Dame, d’abord assise et toute en larmes, se lève et leur parle longuement en français et en patois, de son fils, tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un message en les chargeant de le faire bien passer à tout son peuple. Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et à côté des roses Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Ensuite la Belle Dame, gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.

L’événement fut officialisé le 19 septembre 1851, comme l’apparition de la Sainte Vierge sur la montagne de La Salette.
Vous vous demanderez le pourquoi et la relation avec la chapelle Notre Dame de la Salette de Proix, située en limite du territoire de Noyales.

Il se dit que des bateliers qui passaient à Proix avaient une fille malade.
Ils seraient allés en Isère pour s’y recueillir avec leur fille qui en serait revenue guérie.

Ils décidèrent donc de construire une chapelle pour remercier la sainte vierge d’avoir sauvé leur fille. Cependant, quelques années plus tard, le canal de la Sambre à l’Oise fut construit et la chapelle qui avait été érigée au bord de l’eau gênait.
Elle fut ainsi démontée par les habitants des trois paroisses de Proix, Noyales et Macquigny et reconstruite à proximité sur le mont qui surplombe le canal. En conséquence, depuis des décennies, tous les lundis de Pentecôte, une procession avait lieu au village de Proix pour célébrer l’apparition de la vierge.

Des anciens du village racontent que des trains entiers arrivaient de Saint Quentin. C’était une grande fête. Les enfants étaient costumés et tous montaient à la chapelle en empruntant les lacets tracés sur le flanc du mont.
Aujourd’hui, la procession continue à être perpétrée le 19 septembre, jour de l’apparition.
Des centaines de pèlerins se retrouvent tous les ans, soit pour la procession, soit pour une visite sur les lieux de cette magnifique chapelle entièrement restaurée.

LE MONUMENT AUX MORTS

AUX ENFANTS DE NOYALES MORTS POUR LA France 1914-1918

LA COMMUNE DE NOYALES A LA MEMOIRE DES VICTIMES CIVILES 1939-1945

ALLIZART FÉLIX CHARLES HENRI

Guerre : 1ère Guerre Mondiale Né le 29 septembre 1884 Date de décès : 01/12/1914
Lieu de décès : La Harazée (Marne)
Cause du décès : Tué à l’ennemi intoxication au gaz Décédé dans l’ambulance 2/55 hospice de Pompey Meuse Classe : 1900
Grade : Sergent
Corps : 287e régiment d’infanterie
Matricule : 017696
Bureau de recrutement : Saint-Quentin (Aisne)

INSCRIT
• Monument aux Morts – GUISE
• Monument aux Morts – NOYALES
• Monument aux morts – ÉTAVES-ET-BOCQUIAUX
• Monument aux Morts du Familistère – GUISE
• Tableau Commémoratif de l’Usine GODIN – GUISE

POTENTIER CAMILLE EUGÈNE

Guerre : 1ère Guerre Mondiale
Date de décès : 24/05/1916
Lieu de décès : Paris XXe (Seine)
Date de naissance : 13/05/1890
Lieu de naissance : Noyales (02)
Classe : 1910
Grade : Chasseur de 1ere Classe
Corps : 19e régiment de chasseurs – 5e compagnie de cavalerie de remonte
Matricule : 1691
Bureau de recrutement : Saint-Quentin (02)

INSCRIT
Monument aux Morts – NOYALES

FOURRIER JEAN

Guerre : 2ème Guerre Mondiale
Date de décès : 29/08/1944
Lieu de décès : Vraignes en Vermandois (Somme)
Cause du décès : Exécuté
FFI 20 ans domicilié à Noyales

INSCRIT
Monument aux Morts – NOYALES
Monument du souvenir – VRAIGNES en VERMANDOIS

WILLIOT RAYMOND

Guerre : 2ème Guerre Mondiale
Date de décès : 14/06/1944
Lieu de décès : Guise (Aisne) – Château de Faÿ
Cause du décès : Fusillé par les allemands
Ouvrier agricole
Domicilié en dernier lieu à Longchamps (02)
Une rue de Proisy (02) porte son nom
Inhumé dans le cimetière de Guise (02)
Date de naissance : 06/11/1920
Lieu de naissance : Quarouble (59)
INSCRIT :

Calvaire Commémoratif des Fusillés – GUISE
Monument aux Morts – NOYALES
Monument aux Morts – PROISY
Monument aux Morts de Longchamps – VADENCOURT

LANGLET PAUL ALFRED

Guerre : 1ère Guerre Mondiale
Né le 20 mai 1886
Date de décès : 29/04/1917
Lieu de décès : Berry-au-Bac (Aisne)
Cause du décès : Blessures de guerre
Classe : 1906
Grade : 2e Classe
Corps : 287 e régiment d’infanterie
Matricule : 0799
Bureau de recrutement : Saint-Quentin (02)

INCRIT
Monument aux Morts – NOYALES

THIEBAUT ERNEST AMAURY

Guerre : 1ère Guerre Mondiale
Né le : 25 février 1891
Date de décès : 16/06/1915
Lieu de décès : Neuville St Vaast (Pas de Calais)
Cause du décès : tué à l’ennemi
Date de naissance : 25/02/1891
Lieu de naissance : Noyales (Aisne)
Classe : 1911
Grade : 2è classe
Corps : 146 e RI (Venu du 67e RI)
Matricule : 12338
Bureau de recrutement : St Quentin (Aisne)

INSCRIT
Monument aux Morts – NOYALES

MINET HENRI

Guerre : 2ème Guerre Mondiale
Date de décès : 14/06/1944
Lieu de décès : Guise (Aisne)
Cause du décès : Fusillé par les allemands
Domicilié en dernier lieu à Noyales
Date de naissance : 25/09/1904
Lieu de naissance : Templeuve (59)

INSCRIT
Calvaire Commémoratif des Fusillés – GUISE
Monument aux Morts – NOYALES

Le 21 octobre 1920
La commune de Noyales
a été décorée de la croix de guerre
1914/1918

Le 8 avril 1915, une loi est votée créant une croix de guerre commémorant toutes les citations individuelles relevant d’actes de courage durant les combats à des collectivités, villes et a des villages.

LES POMPES A PISTON

Les puits et les pompes sont situés dans les quatre coins du village, rue de Hauteville ou il y en a deux et rue de Longchamp ou se situent les deux autres. L’ouvrage est réalisé sur un socle en ciment, le mécanisme est en fer forgé. A dessus du puits une pompe à piston avec roue a bras, des établissements Noël à Liverdun.

Vers 1880, beaucoup de villages remplacent leurs puits par des pompes afin de conserver la qualité de l’eau évitant les maladies et infections dues à la pollution de ceux-ci.

Les fontaines et les puits situés souvent sur la place du village ou dans les rues, constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise. Elles sont devenues lieu d’échanges, de discussions, parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, et cela au moins deux fois par jour, matin et soir.